30 mai 2024

Comment bien communiquer tes besoins à ton ou ta designer graphique?

Comment bien communiquer tes besoins à ton ou ta designer graphique?

T’as un super projet et t’as besoin de visuels, d’un logo, d’une image de marque, de matériel promotionnel ou d’une belle p’tite bannière que tu vas pouvoir flasher à ton prochain congrès?

Super! Ça se pourrait que tu aies à travailler avec un·e designer graphique, quelle chance!

Sauf que là, les designers graphiques, c’est des p’tites bêtes créatives dont les limites n’ont d’égal que le budget et le temps qu’on veut bien leur donner. Si t’es trop flou·e dans tes demandes ou que tu ne connais pas bien tes besoins, ça ne facilitera pas le processus. En gros, si t’arrives avec un « Moi, là, je veux un logo funny avec une typo funky » (ça rime), ça se peut que ça ne soit pas tout à fait assez clair et précis pour ton ou ta graphiste-pas-devin.

Voici donc 9 conseils pour bien communiquer tes besoins avec le ou la graphiste qui travaillera à ton image de marque pour assurer une belle collaboration et un résultat final à la hauteur de tes attentes.

1. Détermine clairement tes besoins.

Tu sais déjà ce que tu veux? Super! Rassemble le tout dans une belle petite liste que tu pourras commenter lors de ta première rencontre. Savoir dès le début – tant que faire se peut – l’ampleur du projet permet de bien le planifier et de l’intégrer à la charge de travail (parce qu’un·e graphiste travaille souvent sur plusieurs projets à la fois). C’est pour le Web? On imprime? On précise en partant!

Tu ne sais pas trop ce dont tu as besoin? Pas de souci, tu pourras voir ça avec ton ou ta graphiste, qui en a vu d’autres et qui possède l’expérience pour t’orienter là-dedans. Tu devras alors lui parler de la mission de ton entreprise, de ton public cible, de tes objectifs d’affaires, des projets business à venir, bref, « youssé que tu t’en vas avec ces beaux paraposts-là, donc? » et « Quissé kisse passe? »

2. Donne des exemples.

C’est bien beau expliquer avec moults détails et grande prose ce que tu te représentes dans ton esprit quand tu penses au logo parfait, mais calme-toi, Balzac, une image vaut mille mots, c’est pas à un·e graphiste qu’on va apprendre ça.

C’est simple :

On.

Veut.

Des.

Exemples.

Une palette de couleur que t’aimes, des logos qui te parlent, une image qui t’inspire, des éléments de design qui te font vibrer… le tout, évidemment, dans l’optique que ça doit représenter la personnalité de ton entreprise, s’adapter à ton public cible et concorder avec tes objectifs (stresse pas, minou, ta ou ton graphiste est là pour t’orienter).

Les exemples n’ont pas besoin d’être tirés directement de ton domaine, lâche-toi lousse, explore, brainstorme, puis limite ensuite tes choix (pas besoin d’envoyer 72 logos que tu trouves beaux; 2-3 suffiront).

À cela, on rajoutera : explique tes choix.

Qu’est-ce que tu aimes de cette image en particulier? Les courbes, la « vibe », les couleurs, le style, la typo? Qu’est-ce que tu aimes moins? Pourquoi?

Au passage, il n’y a rien comme un mood board pour réussir cette étape. Si tu as un compte Pinterest, là, t’es en business.

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3. Précise ton budget (et reste réaliste).

Non, ce n’est pas parce que c’est une toute petite affiche que ça ne « sera pas long à faire ». Précise ton budget dès le début, comme ça, on pourra te faire un devis réaliste et éviter de voir « trop » grand.

4. Prévois ton contenu écrit.

Ici, uno : ta thèse de doctorat ne rentrera pas sur une carte postale.

Deuzio, si tu changes ton slogan à la dernière minute, ça se peut que ça bousille le logo en cours de création.

Tercio : Fais. Réviser. Ton. Texte.

En gros, on a besoin de savoir quels contenus textuels devront être intégrés à tes contenus visuels parce que les deuxièmes sont aussi réalisés en fonction des premiers (ça va, tu nous suis?).

Et on a besoin d’un texte propre et sans fautes, Gaston.


 

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5. Tiens ton ou ta graphiste au courant de l’évolution de ton projet d’affaires.

Parfois, les projets s’échelonnent sur de longues périodes, life happens et les plans changent. En parallèle, ton ou ta designer graphique a peut-être continué à faire de la recherche sur ton domaine, de l’exploration, des croquis.

Si tu laisses le temps passer et que tu ne tiens pas ton équipe marketing au courant de tes changements d’orientation, ça se pourrait qu’elle continue à avancer sur ton projet et qu’elle travaille « dans le vide ». Et ça, personne aime ben ben ça, hein.

La réalisation de ton image de marque, c’est vraiment un travail d’équipe qui demande de la communication tout au long du processus.

6. Centralise tes demandes de modifications

Dans tout le processus de création visuelle, il y aura des allers-retours entre toi et ton ou ta designer graphique, c’est bien normal. Des modifications seront apportées et le produit final se construira au fil des rétroactions, des discussions, des essais-erreurs…

Et ça se peut qu’en cours de route, tu désires que certaines modifications soient réalisées. Et c’est bien normal!

Habituellement, un nombre prédéterminé de rounds de modifications est annoncé dans le devis qu’on t’aura présenté. Tout ce qui déborde pourrait donc allonger les délais de livraison et être facturé en surplus.

Notre conseil : quand tu reçois une maquette, prends le temps de bien la regarder à tête reposée (ya pas l’feu au lac comme dirait l’autre), de bien réfléchir à tes commentaires (constructifs) et de regrouper tes demandes de modifications. Tout le monde en sortira gagnant!

7. Gère ton horaire (respecte les délais convenus).

Oui, oui, ça fonctionne des deux côtés, ça. Dans ton contrat, il y a de bonnes chances pour qu’un calendrier de production ou, à tout le moins, des délais minimaux/maximaux soient identifiés. Si on s’entend pour dire qu’il est important que la personne responsable du graphisme respecte ces délais, il convient aussi de préciser que pour respecter les dits délais, il faut que le ou la client·e se prête au jeu aussi.

Concrètement, ça veut dire qu’on te suggère, surtout s’il s’agit d’un projet de bonne ampleur, de mettre à ton horaire des périodes destinées au suivi du dossier. Si tu prends chaque fois 3 semaines avant de répondre « OK, c’est bon, j’aime ça » à ta ou ton graphiste, ce n’est pas la fin du monde, mais ça allonge drôlement les délais…

8. Reste ouvert·e d’esprit.

Les designers graphiques connaissent les courants artistiques, la théorie des couleurs, les effets des différentes typographies, ont souvent de bonnes connaissances en marketing, des notions en communication, en accessibilité. Ils et elles font de la recherche et développement, se tiennent à jour dans leur domaine, ont l’occasion d’explorer divers outils et méthodes de création graphique et ont de l’expérience derrière la cravate.

Leur métier en est un créatif, mais aussi théorique et pratique, et leurs connaissances, couplées à leur expérience dans le domaine, les placent en position d’expert·es de l’image de marque.

Ça se peut donc que ton ou ta graphiste te fasse des suggestions que t’as pas vues venir. Reste ouvert·e d’esprit. Parfois – souvent -, un regard extérieur est ce qu’il manquait pour donner la p’tite touche caractéristique qui te fera de distinguer des autres et te rendra mémorable.

Tu freak par en dedans? Pose des questions, tout est probablement déjà bien réfléchi.

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9. Communique!

Ça se peut que ton graphiste te suggère des choses qui ne te plaisent pas. Mais si tu ne t’exprimes pas clairement, ta ou ton graphiste-pas-devin ne peut pas savoir que tu n’es pas pleinement satisfait·e et ce n’est pas à la fin du processus qu’il faut avouer ça.

Plus tu seras clair·e durant la rencontre de démarrage du projet, plus tu fourniras d’exemples commentés, plus tu participeras consciemment aux rounds de modifications, plus ton ou ta graphiste pourra accéder à ta personnalité et comprendre tes besoins.

Évidemment, on y va dans le commentaire constructif et si on note un problème, on reste ouvert·e aux solutions (ou on en propose!). On se rappelle que le but, c’est de trouver la meilleure solution pour accrocher le futur client/utilisateur/acheteur. ;)

Pis tsé… les designers d’expérience, étant depuis longtemps dans le domaine, sont capable d’en prendre!


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